Anomalic (2010)
Dans Anomalic (un corps pour l’éternité du pouvoir), comme dans toute célébration, le dispositif se construit autour d’icônes sujettes aux plus diverses interprétations, oscillant entre transformisme et métamorphoses, voire disparition totale. La présence obsessionnelle des vêtements et des écrans multiples dispersent le regard braqué vers la fragilité d’une transformation qui est en train de se faire.
Non lié à un rendez-vous fictionnel, le spectateur découvre au gré de sa déambulation des actions (sous forme de happenings) qui ne découlent pas d’une identification attachée à la force d’un récit
Ce qui lie l’ensemble de ces expérimentations est sans aucun doute le fait de tenter la formulation d’une problématique, de trouver un moyen de dire sans décrire, de résister à l’entendement direct et de résoudre ponctuellement sans donner de solution définitive à une énigme que je prend soin de laisser filer. De traduction en interprétation, de transcription en transposition, je filtre et brouille le bavardage de l’information et met en place un système de ricochets et d’équivalences dont le but avoué est d’échapper à l’emprise de la figuration.
Anomalic s´attache à présenter 2 aspects qui s´affrontent : le corps pouvoir et le corps organique
Le corps pouvoir est une vision rêvée transparente ce sont des corps qui tentent d´occuper l´espace et le temps en rangeant en s´épuisant à ranger (ou en cherchant à se ranger eux-mêmes .Une action qui se répète comparable à un circuit fermé sur lui-même ; comme un manège qui tourne sana fin, avec une musique en boucle de propagande
Anomalic est en quelque sorte une critique du conditionnement et une rébellion contre une forme de dictature;
Scénographie
Pièce fragmentée présentée sur une scène frontale avec la possibilité pour le public de visiter l´installation à la fin de la représentation
C´est un projet ressemblant à un laboratoire de dissection d´analyse
Un laboratoire multimédia ; mêlant la vidéo la voix, des capteurs de mouvement.
Distribution
Idée, concept, danse : E. Bakambamba Tambwe,
Musique : Gilles Leleu,
Vidéo : Francois Ntambue,
Photographie : Agnes Zorell,
Dramaturgie : Johannes Maile.
Photos: ©Agnes Zorell
Production
Une coproduction avec Cie Dixit , STAATSAFFAIRE et WUK-Theatre Vienna, en Collaboration du Théâtre Garage “Cie Oiseau-Mouche” Roubaix/F. Kindly supporté par MA7 Vienna et bmukk Austria.